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La confiance en soi


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Voilà un sujet qui m’a toujours intrigué. Je ne comprenais pas pourquoi très peu de gens avant au moins 40 ans, en avait assez peu. J’avais une copine de classe, jolie, sociable, extravertie qui me confia à 26 ans qu’elle n’avait pas du tout confiance en elle. Avec ses deux parents médecins dont le père psychiatre, je m’interrogeais. Et puis un jour j’ai lu les 6 Pilliers de la confiance en soi de Nathaniel Branden. C’est à ce moment là que j’ai du faire un bond dans la compréhension de mes patients. Il faut dire que c’est un sujet qui était méconnu, aucun ouvrage n’avait été écrit avant les années 50. Ce n’est qu’en 1990 que la première conférence internationale sur la confiance en soi fut organisée.

L’anxiété, la dépression, l’échec scolaire, la peur de l’intimité, le bonheur, l’alcoolisme, la violence, les mauvais traitements infligés aux enfants, la passivité chronique, le crime, sont liés, en partie, à un manque de confiance en soi.

L’estime de soi nécessite d’avoir confiance en sa capacité à penser et à surmonter les difficultés de la vie. Je suis capable de… Mais aussi d’avoir confiance en notre droit au succès et au bonheur en nous disant que nous méritons que nos besoins et nos désirs soient satisfaits. Avoir confiance en ses possibilités et dans la certitude de mériter le bonheur donne une force, une motivation et pousse à l’action.

Des études ont prouvé que l’estime de soi et la persévérance étaient liées. Persévérer revient à dire qu’on a des chances de réussir. Et la réussite renforce ma perception de moi-même. A l’inverse si je ne me fais pas confiance je risque de tomber dans la passivité et je vais baisser les bras devant la difficulté. Mes actions m’amènent de la déception et de la souffrance. Si je me respecte, je demande aux autres de me respecter. Si je suis le premier à me manquer de respect, insultes ou exploitations augmenterons un peu plus l’irrespect que je me manifeste.

Une estime de soi négative entraîne: irrationalité, irréalisme, rigidité, peur du changement et de l’inconnu, conformisme ou rébellion, attitude défensive, complaisance ou hyper contrôle de soi, peur des autres où hostilité à leur égard.

Survie, adaptabilité, épanouissement personnel sont directement concernés.

Une haute estime de soi permet en effet de répondre aux défis de la vie et nous donne envie de poursuivre des buts intéressants. Autrement on recherchera la sécurité et la routine. S’en tenir au moindre effort affaibli encore l’estime de soi. Plus vite que nous réglerons un problème ou nous surmontons un échec plus nous nous sentons sûr de nous.

Plus notre estime est saine, plus nous traiterons les autres avec respect, bienveillance, bonne volonté et franchise puisque nous n’avons pas tendance à les percevoir comme une menace et que le respect de soi engendre le respect des autres. Il n’y a alors pas de rapport de force ni malveillance. Nous ne sommes pas sur la défensive en pensant que nous sommes constamment exposé à l’humiliation, au rejet, aux mensonges ou à la trahison.

La conscience de sa valeur et une réelle autonomie vont de pair avec la gentillesse, la générosité, la coopération social et un esprit d’entraide. Toutes les études montrent qu’une haute estime de soi est l’un des plus sûr facteur de bonheur personnel. L’inverse prédispose au malheur.

Il n’y a pas de jugement plus important que celui que l’on porte sur soi même.

La bonne nouvelle c’est qu’on peut changer. C’est juste long. Parmi les pistes, il y a: vivre en conscience, s’accepter, apprendre la responsabilité, s’affirmer, avoir un objectif de vie…

Et si le sujet vous intéresse, ces lignes sont extraites du livre passionnant de Nathaniel Branden, «Les six clés de la confiance en soi »


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