Le 25 décembre est le jour de l'année qui compte le plus de décès par infarctus... Viennent ensuite le 26 décembre et le 1er janvier. Les fêtes de fin d'année sont une période chargée et souvent stressante. On mange et on boit davantage, on fait moins d'activité physique, on dort moins. Et pour ne pas déranger toute la famille, on évite d'écouter les signaux d'alerte et on reporte la visite chez le médecins à début janvier... Une étude parue dans le magazine Circulation de l'American Heart Association confirme qu'il existerait un lien significatif entre les fêtes de fin d'année et le nombre de décès par infarctus du myocarde. https://lnkd.in/eiRFD_BK
Alors, en cas de douleur thoracique brutale, qui s'étend dans la mâchoire, le bras gauche et le dos chez les hommes ; ou chez les femmes également en cas de malaise, d'essoufflement soudain, de fatigue inexpliquée, de nausées, accompagnés d'une douleur thoracique... n'hésitez surtout pas à appeler le 15, car chaque minute compte.
Avec le froid, pensons à notre cœur !
A éviter surtout : aller dehors à la pause fumer une cigarette après une réunion stressante. Le tabac, le froid et le stress contractent les vaisseaux, ce qui multiplie les risques d’infarctus. Le nombre d'accidents cardio-vasculaires augmente en hiver. Exposé à des températures négatives, le cœur bat plus vite, il augmente sa consommation d'oxygène, les vaisseaux se contractent, ce qui favorise la coagulation du sang et sa plus grande viscosité - d'autant que le froid déshydrate. Selon une étude menée au Royaume Uni et publiée dans le British Medical Journal portant sur 84 000 admissions hospitalières, chaque baisse de 1°C de la température extérieure, entraine une élévation du nombre d’infarctus de 1% à 3% dans les quatre semaines qui suivent. Alors, couvrons nous et évitons les efforts physiques intenses par des températures négatives. Sans oublier de boire régulièrement, car le froid déshydrate !
Un post du Pr Claire Mounier-Vehier, Cardiologue CHU Lille